6) Verticalisation

 

Verticalisations ventrales et redressements actifs


La verticalisation dorsale n'est parfois pas exploitable avec certains IMC qui malgré les sangles sont en flexum exagéré de cuisses et genoux.
Dans ce cas, il vaut mieux remplacer la verticalisation dorsale par le  schlitter: planche à roulettes sur pente oblique, le patient se repousse activement avec les cuisses et se laisse redescendre.


A la verticalisation dorsale, il vaut mieux alors préférer la verticalisation ventrale où la personne redevient active. Grimper, le rapport à l'oblique. L'échelle oblique,  on peut facilement tenir à quatre patte avec les pieds en appui et calés par les fiches.

 

On peut se tracter par les bras en poussant sur les cuisses et se retrouver debout et s'accroupir de nouveau.

Se relever et s’asseoir face à l'espalier, le rapport à la verticale.

- les mains sanglées sur un barreau accroché à l'espalier (que l'on peut décrocher très vite en cas de douleur ou malaise)
- Sangle de sécurité passée sous les aisselles
- siège dont la hauteur est adaptée
- appui confortable des genoux.
 O voit sur la photo, l'impossibilité activr à tendre les genoux:
- par manque de force due à la parésie
- par absence de référence de la verticale. Le cerveau ne connait pas la position verticale, il ne peut donc atteinde ce but. Il faut  essayer de donner une référence verticale.









Acquisition d'une référence verticale à l'échelle ventrale

Benoit Delamer dans les années 70 avait décrit ces réactions d'extension initiée par le procubitus, ce qui avait conduit à la verticalisation ventrale.

Installation:
- genoux et pieds en appui et calés par les fiches.
- sangle pelvienne serrée
sangle thoracique lâche pour rassurer
puis mouvements actifs du tronc en extension, inclinaisons latérales et rotations et flexion.

Flexum de genou en charge 
unipodale à la verticale 






















Verticalisation au stand up pour cette personne nécessite des attelles cruro-pédieuses

  Rotation maximale consentie

 FLEXION MAXIMALE ACTIVE


Suspension horizontale: paresseux






Suspension verticale progressive

L'être humain est un primate. Il naît avec dans ses deux poings la force égale à son poids.

Pascal Picq (1) rappelle que c'est la brachiation qui a verticalisé le tronc. Les humains ne se sont pas redressé depuis la quadrupédie. Ils ont découvert la bipédie en descendant de l'arbre.

On peut essayer de rédécouvrir cette suspension en commençant par une suspension oblique avec très peu de tension . Progressivement on va se rapprocher de la verticale, pour mettre progressivement les membres supérieurs en tension étirement actif. (1) Picq, P. (2018). Premiers hommes.















Mouvements actifs sur Verticalisations passives

La verticalisation passive reste l'outil indispensable de prévention orthopédique des membres inférieurs.
Il faut utiliser ce temps passif sur les membres inférieurs pour renforcer activement le tronc et les membres supérieurs.

10 types de verticalisations possibles:

 1. verticalisations bipodale dorsale oblique . Étirement des Ischio-Jambiers
2. verticale
3. verticalisations unipodale dorsale oblique
pour gagner en flexion dorsale de cheville
4. verticale
5. verticalisations bipodale ventrale oblique
utile pour rechercher une extension progressive lorsqu'il y a genou flessum. Pour savoir si la rétraction est conjonctive ou hypertonique.
6. verticale
7. verticalisation unipodale ventrale oblique
8. verticale
9. Stand up tronc libre

Utile pour travailler l'élévation des membres supérieurs en charge
ou flexion extension du tronc.

10. Debout avec des attelles cruro pédieuses bivalves dans un box de découverte de bipédie ou de marche latérale



  
    



Echelle de Verticalisation


L'enfant a les pieds attachés  au barreau de l'échelle et elle peut se verticaliser progressivement en tirant sur ses bras et en poussant sur ses jambes.

Pieds attachés aux barreaux et jambes en dessous des genoux.

 



LE TRONC ENTRE QUATRE POINTS FIXES

Pour les quadriparétiques sans marche, il existe un exercice qui permet de fixer les quatre appuis: assis face à l'espalier, - les mains scotchées sur la barre. - les tibias protégés de l'appui par un bloc mousse Départ debout pour ceux qui ont le verrouillage, arrivée assis, et relever ou l'inverse. Cet exercice muscle: - les fléchisseurs de main et avant bras à la montée - étire les fléchisseurs et pratique une autoposture d'extension sur les coudes à la descente - muscle les extenseurs de cuisses à la montée - met les pieds en appui. Surtout, c'est le seul moment de la semaine ou le jeune IMC va être centré et symétrique sur ses appuis et provoquer un changement de positions.
 

Planche à roulettes

Utilisation de la planche à roulettes pour sentir le déplacement par le bassin. Le patient a compris le transfert vers la gauche , mais pas encore vers la droite.



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Verticalisations


Il faut hiérarchiser ces verticalisations pour qu'elles correspondent au meilleur niveau possible du patient. Trop  souvent le patient est confiné dans une verticalisation trop facile pour lui. Du plus simple au plus compliqué on peut utiliser:








1. verticalisation dorsale à la table à 30° , verticale.  Si l'on glisse un pèse personne sous les pieds du verticalisé , on a la mauvaise surprise de constater que parfois il arrive 1/10 du poids du patient sur la balance, le reste est dans les angle qui le plaquent à la table.









2.  verticalisation dorsale + traction contre résistance qui favorise la mise en charge des membres inférieurs.









3. verticalisation ventrale à la table à 30° , et recherche de mise en charge sur le Membre inférieur déficitaire, plus facile à contraindre à plat ventre que sur le dos(lorsqu'il existe flexum de hanche et  genou + équin comme sur la photo ci-contre)







4. stand-up qui libère le tronc de l'appui ou debout sanglé avec coques-genoux (diminuer progressivement la hauteur de la cale pour augmenter la flexion du tronc et l'étirement des ischio jambiers et la force des spinaux lors du redressement.)












5. Debout avec coque(s)-genou(x) en se tenant aux espaliers (chronométrer la durée d'équilibre seul à l'espalier)












6. Debout avec coque-genou sans les mains,  dans un espace réduit anti-chute. (chronométrer la durée d'équilibre sans appui)





7. Mains bandées sur une barre accrochée à  l'espalier (chronométrer)
Puis s'assoir et se lever  face à l'espalier sur une caisse de plus en plus basse.










8.  marche latérale (abduction passive tirée par un élastique) ou de face avec ou sans coques




LA CLEF DU SOL


Au renforcement segmentaire on a associé un travail de renforcement de la tenue à l'espalier (au début 10 secondes) A force de répéter les descentes depuis debout, ce jeune homme de 27 ans a acquis le redressement du sol.





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