Toxine botulique et autre traitement
Le kinésithérapeute s’enquiert de connaitre le traitement « antispastique » du patient. (Benzodiazépine (cérébral), Baclofène (Pompe à baclofène (lioresal) ) moelle) Botox (muscle) , Autrefois Alcoolisations (démyélinisantes douloureuses ). Stimulations / électrodes médullaires ou cérébrales. Dans certains cas : proposer une fenêtre thérapeutique au médecin pour voir si le patient arrive à contenir les effets néfastes de la spasticité par des efforts réguliers et des postures régulières.
Avec Bobath, on croyait que si l'on diminuait la spasticité on permettrait à la motricité de s'exprimer au mieux. On n'a toujours pas fait litière de cette croyance. De nos jours, c'est le botox qui véhicule cette croyance et certains l'utilisent à tour de bras sur un malentendu. Le patient croit que le botox va lui rendre la motricité enfouie ou va masquer le signe (pour le remplacer par un autre). Or, la motricité n'est pas cachée par la spasticité. Le botox va paralyser un muscle qui s'avère "gênant". Il s'agit donc de bien poser l'indication en faisant en premier le diagnostic différentiel avec la rétraction.
Paralyser le triceps sural ne fait pas revenir la motricité sur les releveurs du pied. Le bilan de l'injection de botulique dans le triceps sural ne doit pas se faire à l'œil sur quelques pas dans le bureau! "je trouve qu'il marche mieux".
question : si le "mouvement" est le résultat d'une mobilisation en synergie de plusieurs muscles , la toxine empêche alors cette mobilisation en synergie du "mouvement". (est-ce que les fléchisseurs et extenseurs peuvent fonctionner en même temps? )
Le bilan de la marche, après injection, doit se faire au périmètre de marche chronométré. Idem pour le membre supérieur : le traitement de la spasticité doit apporter un gain fonctionnel (c'est rarement le cas).
Le Botox est-il le bon remède ? Ne provoque-t-il pas à la longue une sarcopénie (expliquer ce qu'est la sarcopénie ) et donc un raccourcissement du muscle ?
Malheureusement chez des patients chroniques de longue durée, la rétraction musculaire est structurelle par atrophie, sarcopénie.
Pourquoi alors continuer à les botoxer deux ou trois fois par an ?
Rétractions conjonctives tendons, ligaments, capsules, peau - idem pour les rétractions conjonctives. Nous ferons des étirements postures en attendant une chirurgie si c’est nécessaire pour améliorer certaines fonctions.
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