10) Progrès de re-conditionnement à l'effort

Rééducation ou Sport adapté


Quelle est la différence entre une rééducation ludique et le sport adapté?
Rééducation ludique
Répétition de frappes
 Le kinésithérapeute cherche à renforcer les segments faibles du corps.Même si le kinésithérapeute utilise un support ludique, ce n'est pas un jeu
Il cherche à utiliser des appuis qui sont habituellement délaissés.
Le patient s'applique à se rééduquer, il ne vient pas là pour s'amuser, il vient pour se corriger!
Sport adapté
Si en sortant de la salle il va participer à un match handisport, il ira faire du sport pour s'amuser. Il utilisera alors tous les segments forts qu'il a en lui et  délaissera tous les segments déficitaires.
Un hémiplégique peut venir en kiné frapper sur un punching-ball avec son coude plégique.
S'il va faire une compétition handisport il n'avancera que sur son bras valide, il ne mettra pas en jeu son bras plégique qui le ralentirait dans sa performance.

(Re)conditionnement à l'effort 

Les kinésithérapeutes utilisent des techniques de sport adapté en musculation, en marche, course
ou entraînement au tricycle et au hand bike.



Un patient de 70 kg sur un tricycle  de 13 kgs couvre 5 km en circuit plat en 30 minutes.
il aura développé une puissance de 17 watts  . soit  30 kwatts en 30'.
S'il parcourt 2.5 km en 30 minutes il aura développé :6 watts soit 10 kwatts en 30'.
http://fontanilcyclisme.phpnet.org/puissance/puissance.php






Conclusion :

Le sport : c'est pour exulter et oublier le déficit.
La kiné : c'est pour diminuer les incapacités, voire  éviter que ce  déficit n'enclenche des complications secondaires.

Initiation à la natation. Auto-organisation après les déficiences

Pour tous ceux qui ont une motricité sur les membres inférieurs, nous utilisons les palmes et la position sur le dos pour débuter.

Les quadrupèdes savent nager dès qu’ils savent marcher. Il leur suffit de courir de trotter dans l’eau et d’étirer leur cou pour sortir la tête de l’eau. Les grands primates qui se déplacent en brachiation ou en bipédie comme nous, reproduisent dans l’eau la motricité qu’ils connaissent : à la verticale. Après quelques secondes passées en surface à se débattre, ils coulent d’épuisement. Il faut donc essayer d’utiliser les synergies bras-jambes utilisée dans la marche. C’est ce qu’a ingénieusement découvert Vivensang[10] à Bordeaux dans les années 70. Il plaçait ses élèves sur le dos (ce qui libère les voies respiratoires) et leur demandait de battre des pieds et des membres thoraciques le long du corps. (Mouvements de la marche couché sur le dos). Afin d’accélérer l’acquisition de la propulsion, je mets une paire de palmes aux patients et je les laisse battre comme ils le sentent. (Souvent un pédalage). Lorsqu’ils parviennent à faire plusieurs deux cents mètres, parfois dès la première séance, nous passons sur le ventre en apnée, puis on éduque la sortie d’un bras, puis de l’autre, puis la rotation de tête, puis la respiration. Jusqu’à ce que la personne parvienne à passer du dos sur le ventre et retour. Quand la personne arrive à faire plusieurs centaines de mètres on lui apprend à sauter dans l’eau.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Plan du site

plan du site